Nommée par décret présidentiel n°1056/PR/2025 en date du 29 mai 2025, Mme Halimé Assadya Ali a officiellement pris ses fonctions en tant que Présidente de la Haute Autorité des Médias et de l’Audiovisuel (HAMA), ce 2 juin 2025, à l’occasion d’une réunion extraordinaire du Collège de l’Autorité de régulation, élargie aux chefs de départements et au public.
Ainsi, la cérémonie de passation s’est déroulée dans un esprit de continuité institutionnelle, marquée par les interventions des principales figures de l’institution.
Dans un premier temps, le président sortant, M. Abderamane Barka Abdoulaye Doningar, a exprimé sa gratitude envers les plus hautes autorités du pays pour la confiance placée en lui durant son mandat. Ensuite, il a dressé le bilan des trois dernières années, en soulignant le rôle déterminant joué par la HAMA dans la conduite du Dialogue national inclusif et souverain, ainsi que dans l’encadrement des différentes échéances électorales de la transition. Par ailleurs, il a salué le travail collectif mené par l’ensemble des membres de l’institution et les a encouragés à accompagner la nouvelle présidente avec un esprit d’équipe, une solidarité agissante et un sens élevé du devoir.
Prenant la parole à son tour, Mme Halimé Assadya Ali, dans sa première déclaration en tant que présidente de la HAMA, a tout d’abord exprimé sa reconnaissance au Très-Haut, ainsi qu’au Maréchal Mahamat Idriss Deby Itno, Président de la République, Chef de l’État, pour la confiance placée en sa personne.
Par la suite, elle a dressé un rapide état des lieux du paysage médiatique tchadien, qu’elle a qualifié d’exemplaire dans la sous-région. Dans cette perspective, elle a souligné la nécessité de faire de la HAMA un véritable levier de professionnalisation du secteur.
En ce sens, elle a identifié deux défis majeurs à relever : d’une part, le renforcement des compétences des journalistes tchadiens ; d’autre part, leur adaptation aux évolutions rapides des technologies de l’information et de la communication.
En outre, Mme Halimé Assadya Ali a plaidé pour une « régulation responsable », fondée sur le respect mutuel entre l’institution et les professionnels des médias. Elle a également insisté sur l’importance de vulgariser les textes législatifs et réglementaires encadrant le métier de journaliste au Tchad.
Enfin, la nouvelle présidente a exhorté l’ensemble de ses collaborateurs à se mettre résolument au travail, à faire preuve de disponibilité et à donner le meilleur d’eux-mêmes pour l’atteinte des objectifs de l’institution.