L’élection de Selma Malika Haddadi au poste de vice-présidente de la Commission de l’Union africaine (UA) marque un tournant majeur dans les relations diplomatiques entre l’Algérie et les autres pays du continent. Samedi 15 février 2025, elle a remporté cette prestigieuse fonction avec 33 voix, confirmant son leadership et son engagement pour l’Afrique.
Son parcours impressionnant, jalonné de postes de haut niveau, l’a conduite à devenir une figure incontournable de la diplomatie continentale. Ambassadrice extraordinaire et plénipotentiaire au Kenya et au Soudan du Sud (2019-2023), puis directrice générale Afrique au ministère algérien des Affaires étrangères (2023-2024), elle a su imposer sa vision panafricaine axée sur la coopération et le développement durable.
Lors de sa visite à N’Djamena, elle a reçu un accueil chaleureux des autorités tchadiennes, illustrant une volonté commune de renforcer la coopération bilatérale.

Ce rapprochement traduit une vision partagée sur les grands enjeux africains, notamment en matière de sécurité, de développement économique et d’intégration continentale. En tant que vice-présidente de la Commission de l’UA, Selma Malika Haddadi entend favoriser la synergie entre les institutions africaines, notamment la Banque africaine de développement et l’AUDA-NEPAD, pour une Afrique plus forte et unie.

L’élection de Selma Malika Haddadi est donc bien plus qu’une victoire personnelle ou nationale : elle représente une avancée significative pour la diplomatie africaine et un signal fort de la solidarité entre le Tchad et l’Algérie. Ce partenariat renforcé ouvre la voie à une collaboration accrue entre les deux nations dans les instances continentales et au-delà.