Le Ministre des Infrastructures, du Désenclavement et de l’Entretien Routier, Amir Idriss Kourda accompagné de son équipe a entrepris une mission de supervision des infrastructures routières dans la zone méridionale du pays. La première étape de cette mission est l’axe Djoumane-Lai, un chantier routier de 82 km. Sur place, le ministre a fait plusieurs arrêts pour évaluer l’évolution des travaux et obtenir des précisions sur les aspects techniques du projet, supervisé par l’entreprise CGCOC.
Après quelques amabilités avec le Secrétaire Général du gouvernement auprès de la province de la Tandjilé AlHadji Abdoulaye Boulama, la délégation s’est rendue à la Base Vie de l’entreprise CGCOQ, située à l’entrée de la ville. Le ministre Amir Idriss Kourda a insisté sur la qualité des matériaux utilisés et a demandé à l’entreprise de revoir son organisation pour accélérer le rythme des travaux afin de faciliter la circulation dans cette province.
Le ministre et sa délégation ont eu ensuite plusieurs séances de travail avec les responsables des travaux et le bureau de contrôle, en présence des autorités locales. Au cours de leurs échanges, plusieurs obstacles à la progression des travaux ont été identifiés. Parmi les problèmes relevés la mauvaise organisation qui est à l’origine du retard dans l’exécution des travaux de ce chantier. L’ insuffisance de matériel et des difficultés d’approvisionnement sont aussi une des causes qui ont été aussi relevées. Immédiatement après, des recommandations ont été formulées à l’intention de l’entreprise CGCOQ, notamment : améliorer et organiser davantage la mise en oeuvre de ce chantier, présenter un planning actualisé, respecter et renforcer les moyens matériels et approvisionner en bitume dans les plus brefs délais, réaliser au moins 15 km de route revêtue avant l’arrivée de la pluie , mais surtout installer des barrières de pluie et réguler le trafic durant la saison des pluvieuse.
Un avertissement formel a été adressé à l’entreprise Un délai de 21 jours lui est donné pour mettre en œuvre les recommandations qui ont été adressées à l’entreprise pour achever les travaux sous peine de sanctions. Concernant le Bureau de contrôle LABOGEC, le ministre a exprimé sa satisfaction concernant son travail, tout en relevant plusieurs insuffisances, telles que la non-maîtrise du dossier, le laxisme dans le suivi des travaux, et le non-respect des délais pour la transmission des rapports. Le ministre a adressé une lettre formelle au Bureau de contrôle, lui demandant de rectifier ces manquements dans un délai de 21 jours et de transmettre un rapport détaillant les mesures correctives prises, sous peine de sanctions.