Dans le cadre du projet Citoyenneté active et gouvernance uuverte au Tchad (CAGOT) du consortium ACORD, un atelier s’est ouvert ce mardi 20 mai 2025 à l’Adetic de Mongo. Étaient présents les membres des conseils communaux, les organisations de la société civile et les organisations communautaires de base.
Ce guide thématique vise à doter les organisations de la société civile (OSC) et les organisations communautaires de base (OCB) des connaissances et outils nécessaires pour promouvoir la redevabilité des services publics, en mettant l’accent sur le processus budgétaire local. Dans son exposé, le facilitateur Mahamat Moussa Absakine Gadaya, par ailleurs Directeur des programmes et projets de l’ONG ACORD, a défini le budget communal comme un document financier prévisionnel qui retrace l’ensemble des recettes et des dépenses d’une collectivité territoriale. Soulignant qu’il s’agit d’un outil de planification, de gestion et de contrôle de l’action publique locale, il a insisté sur l’importance de la transparence, de l’efficacité et de la responsabilité dans la gestion des ressources publiques.

Abordant la question de l’autonomie locale, il a rappelé qu’elle reflète la reconnaissance par le gouvernement central du droit des populations à gérer leurs propres affaires. Elle symbolise également une volonté de renforcer la démocratie locale, en donnant aux citoyens le pouvoir de prendre des décisions sur les enjeux locaux, favorisant ainsi une participation démocratique à l’échelle nationale.
Notons que le cadre juridique du budget local, l’élaboration de ce budget ainsi que le contrôle de son exécution par les citoyens, en tant qu’acteurs de la gestion financière communale, ont également été abordés au cours de l’atelier.
Bechir Badjoury Abbanou