Le Premier ministre, l’Amb. Allah-Maye Halina a officiellement lancé ce samedi 10 mai les travaux de construction de trois centrales solaires à Gassi, Lamadji et Klessoum. Une initiative ambitieuse qui vise à pallier les déficits chroniques d’électricité à N’Djamena, tout en inscrivant le pays dans une dynamique de transition énergétique durable.
Face aux difficultés persistantes de production électrique à base de groupes électrogènes, le gouvernement tchadien poursuit résolument sa stratégie de diversification énergétique. Ce samedi 10 mai, une cérémonie de pose de la première pierre s’est tenue à Bagoum, dans le 7e arrondissement de la capitale, pour marquer le coup d’envoi de trois projets majeurs : les centrales solaires de Gassi, Lamadji et Klessoum. La cérémonie, présidée par le Premier ministre Allah-Maye Halina, s’est déroulée en présence de plusieurs membres du gouvernement, notamment le ministre des Finances Tahir Hamid Nguilin, ainsi que des représentants des partenaires techniques et financiers du Tchad. Tous ont salué cette étape comme une avancée stratégique vers un accès équitable et durable à l’énergie. Le Directeur général de la Société Nationale d’Électricité (SNE) a qualifié ces projets de « promesse d’un avenir meilleur », estimant qu’ils apporteront un souffle nouveau à des milliers de foyers longtemps privés d’un service électrique fiable. Les centrales visent à produire une puissance cumulée de 25 mégawatts, appuyée par un système de stockage par batteries de 60 mégawattheures, un record pour le pays. « L’énergie demeure un pilier fondamental du développement économique et social », a souligné le chef du gouvernement dans son discours. Selon lui, ces infrastructures illustrent une volonté politique affirmée de doter le pays d’un réseau énergétique moderne, capable de répondre aux besoins croissants des citoyens et des entreprises.
Par cette initiative, le Tchad amorce un tournant décisif vers l’indépendance énergétique et le développement durable. Une nouvelle ère s’ouvre pour N’Djamena, qui pourrait bientôt passer du statut de capitale sous-électrifiée à celui de modèle régional en matière d’énergie solaire.