• 8 février 2025
  • N'Djamena

Tchad : un gouvernement de 37 membres avec 11 nouveaux visages et 12 femmes

Tchad : un gouvernement de 37 membres avec 11 nouveaux visages et 12 femmes

Le Secrétaire général de la Présidence, Mahamat Ahmad Alhabo, a dévoilé ce 6 février 2025 la composition du nouveau gouvernement dirigé par Allah-Maye Halina. Ce gouvernement de 37 membres, dont 12 femmes, allie continuité et renouvellement avec l’arrivée de 11 nouveaux ministres et secrétaires d’État, tandis que plusieurs figures clés ont été reconduites à leurs postes.

Un gouvernement marqué avec 11 nouvelles figures

Ce gouvernement voit l’entrée de nouvelles personnalités occupant des ministères stratégiques :

• Dr. Abdoulaye Sabre Fadoul devient ministre d’État aux Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Tchadiens de l’étranger.

• Youssouf Tom prend la tête du ministère de la Justice, Garde des Sceaux, chargé des Droits humains.

• Aboubakar Assidick Tchoroma est nommé ministre de l’Éducation nationale, du Bilinguisme et de la Promotion civique.

• Zara Mahamat Issa devient ministre de l’Action sociale, de la Solidarité et des Affaires humanitaires.

• Amir Idriss Kourda hérite du ministère des Infrastructures, du Désenclavement et de l’Entretien routier.

• Maïdé Hamid Lony est nommé ministre de la Jeunesse et des Sports.

• Gassim Cherif devient le nouveau porte-parole du gouvernement.

• Dr. Colette Gabéré est nommée secrétaire d’État à l’Enseignement supérieur, à la Recherche scientifique et à la Formation professionnelle.

• Aminatou Bello occupe le poste de secrétaire d’État à la Justice et aux Droits humains, un poste nouvellement créé.

• Ahmat Youssouf Tahir est nommé secrétaire d’État à l’Éducation nationale, au Bilinguisme et à la Promotion civique.

• Dr. Mbaïnedji Netandji Françine devient secrétaire d’État à la Santé publique et à la Prévention.

• Khadidja Hassana Abdoulaye est nommée secrétaire d’État au ministère du Pétrole, chargée des Mines et de la Géologie.

Une large continuité avec des ministres reconduits

Le nouveau gouvernement laisse une place importante à la stabilité, avec de nombreux ministres confirmés dans leurs fonctions :

• Limane Mahamat reste ministre d’État en charge de l’Administration du territoire et de la Décentralisation.

• Dr. Tom Erdimi est reconduit comme ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Formation professionnelle.

• Tahir Hamid Nguilin conserve son poste de ministre des Finances, du Budget, de l’Économie, du Plan et de la Coopération internationale.

• Amina Priscille Longoh reste ministre d’État, ministre de la Femme et de l’Enfance.

• Dr. Abdelmadjid Abderahim est maintenu au ministère de la Santé publique et de la Prévention.

• Ali Ahmat Akhabache garde le ministère de la Sécurité publique et de l’Immigration.

• Ndolenodji Alix Naimbaï reste ministre des Mines, du Pétrole et de la Géologie.

• Boukar Michel continue de diriger le ministère des Communications, de l’Économie numérique et de la Digitalisation.

• Guibolo Fanga Mathieu conserve son portefeuille au Commerce et à l’Industrie.

• Hassan Bakhit Djamous reste ministre de l’Environnement, de la Pêche et du Développement durable.

• Abakar Rozzi Teguil demeure ministre du Développement touristique, de la Culture et de l’Artisanat.

• Fatime Goukouni Weddeye est maintenue au ministère des Transports, de l’Aviation civile et de la Météorologie nationale.

• Ramatou Mahamat Houtouin garde son poste de ministre secrétaire général du gouvernement, chargé de la promotion du bilinguisme et des relations avec les grandes institutions.

• Fatimé Haram Acyl est reconduite comme ministre déléguée aux Finances, chargée de l’Économie et de la Coopération internationale.

• Ali Djadda Kampard conserve le secrétariat d’État aux Finances et au Budget.

Un équilibre entre stabilité et rajeunissement

Ce remaniement marque une volonté d’allier expérience et renouvellement, avec l’intégration de nouveaux profils issus de divers horizons tout en conservant un noyau dur de ministres expérimentés. L’augmentation de la représentation féminine à 12 ministres et secrétaires d’État témoigne d’un engagement