A l’issue d’une mission technique au Tchad, les services du Fonds monétaire international (FMI) ont conclu un accord au niveau des services avec les autorités tchadiennes, en vue de la mise en œuvre d’un programme économique soutenu par la Facilité Élargie de Crédit (FEC), pour une durée de quatre ans. L’annonce a été faite dans un communiqué du 22 mai 2025 publié par le ministère des Finances. Ce programme vise, d’une part, à consolider la stabilité macroéconomique du pays et, d’autre part, à renforcer la résilience de l’économie tchadienne tout en promouvant une croissance inclusive et durable.
Dans ce cadre, la mission du FMI a tenu à exprimer sa gratitude aux autorités tchadiennes pour leur accueil chaleureux, la qualité de leur collaboration et la richesse des échanges. À cette occasion, la délégation a rencontré plusieurs hautes personnalités, notamment :
M. Tahir Hamid Nguilin, Ministre d’État, Ministre des Finances, du Budget, de l’Économie, du Plan et de la Coopération Internationale ;
M. Idriss Ahmed Idriss, Directeur national de la BEAC ;
Mme Ndolenodji Alix Naimbaye, Ministre du Pétrole, des Mines et de la Géologie ;
Mme Fatima Haram Acyl, Ministre Déléguée auprès du Ministre des Finances, en charge de l’Économie, du Plan et de la Coopération internationale ;
M. Ali Djadda Kampard, Secrétaire d’État aux Finances et au Budget ;
Mme Zara Ibrahim Mahamat Itno, Présidente de la Cour des Comptes.
En outre, la mission s’est entretenue avec des hauts responsables des ministères en charge des Finances, du Pétrole, de la Justice, de l’Agriculture, de l’Action sociale, de la Solidarité nationale et des Affaires humanitaires. Elle a également rencontré des représentants de l’Institut National de la Statistique, des Études Économiques et Démographiques (INSEED), de l’Inspection Générale des Finances (IGF), de la Société des Hydrocarbures du Tchad (SHT), de l’Autorité Indépendante de Lutte contre la Corruption (AILC), ainsi que de la Cour des Comptes.

Par ailleurs, des échanges fructueux ont eu lieu avec les représentants du secteur privé, des institutions financières, de la société civile, ainsi que des partenaires techniques et financiers. Ces échanges ont permis de recueillir des perspectives diverses et de renforcer la portée du programme envisagé.
Enfin, cet accord constitue une étape déterminante en vue de son approbation finale par le Conseil d’administration du FMI. Celle-ci reste toutefois conditionnée par le respect des engagements institutionnels et la mise en œuvre effective des réformes convenues. Il reflète ainsi l’engagement commun du Tchad et de ses partenaires à promouvoir une gouvernance économique rigoureuse, à améliorer les conditions de vie des populations et à stimuler un développement durable et équitable.
Cheik Souleyman