Suite aux événements tragiques survenus ce 14 mai 2025 dans le village de Mandakao, situé dans la province du Logone Occidental, la Fondation Le Palmier pour la Bienfaisance a réagi, à travers son coordinateur Adoum Kaninga, avec émotion et fermeté. L’attaque, qualifiée de tragique par de nombreuses voix, a causé d’importantes pertes en vies humaines, plongeant toute une région dans le deuil.
Dans un communiqué officiel, la Fondation d’utilité publique a exprimé sa « vive indignation » et sa « profonde tristesse » face à ces violences d’une extrême gravité qu’elle qualifie d’« inqualifiables ». Elle a également adressé ses condoléances les plus sincères aux familles endeuillées, tout en témoignant sa compassion envers les blessés, à qui elle souhaite un prompt rétablissement.
Condamnant fermement ces actes, la Fondation appelle le gouvernement tchadien à agir avec « rigueur et détermination » pour identifier sans complaisance toutes les personnes impliquées, et à garantir que justice soit faite. « Force doit revenir à la loi et nul ne peut se prévaloir d’une quelconque impunité. », rappelle-t-elle dans son communiqué.
Elle insiste également sur la nécessité de préserver l’unité nationale et le vivre-ensemble, fondements d’une paix durable au Tchad. « Rien ne saurait justifier de telles atrocités, qui bafouent les valeurs fondamentales de respect de la vie humaine, de dignité et de justice », ajoute -t-elle, soulignant que de tels actes sont contraires à l’esprit de l’État de droit.
La Fondation Le Palmier pour la Bienfaisance appelle les communautés concernées à faire preuve de retenue, à éviter toute escalade de la violence et à laisser la justice suivre son cours sans entrave.
Enfin, face à ce drame, la Fondation lance un appel pressant à la mobilisation générale. Elle invite les organisations humanitaires, les partenaires nationaux et internationaux, ainsi que l’ensemble de la société civile et les personnes de bonne volonté, à venir en aide aux victimes et à renforcer les efforts de sensibilisation afin de prévenir de nouvelles tragédies.
Cheikh Souleymane