Le ministre de la Sécurité publique et de l’Immigration, Ali Ahamat Aghabache, a fixé un délai de trois semaines aux propriétaires de véhicules à vitres teintées sans autorisation et aux détenteurs d’engins non immatriculés pour se conformer à la réglementation en vigueur. Cette mesure concerne également les porteurs d’armes sans permis, les véhicules équipés de projecteurs modifiés et les conducteurs pratiquant le transport en amazone à moto. Passé le 24 avril 2025, des sanctions seront appliquées aux contrevenants.
Cette annonce n’est pas une première. En novembre 2024 déjà, le même ministre avait rappelé cette interdiction, réitérant ainsi une décision prise en mai 2021 par son précédent, Souleyman Abakar Adam. Mais l’histoire remonte encore plus loin : après les attentats de Boko Haram à N’Djamena en 2015, des mesures similaires avaient été instaurées.
Malgré les rappels successifs, l’application de cette interdiction demeure un défi. Plusieurs ministres de la Sécurité publique ont tenté d’y remédier, mais l’efficacité de ces décisions reste à prouver. Cette fois-ci, le ministère ira-t-il jusqu’au bout ?