• 8 février 2025
  • N'Djamena

Quand les lycées de N’Djamena ressemblent à des lieux hantés

Quand les lycées de N’Djamena ressemblent à des lieux hantés

Les lycées publics de N’Djaména construits à coup de centaines de millions ont l’apparence des lieux hantés par des démons. Des fenêtres en lambeaux et une cour très sale. Faute d’entretien, on se retrouve en face de bâtiments non entretenus et complètement défraîchis. Et pour ne rien arranger, les murs de ces lycées sont devenus des tableaux sur lesquels l’on peut voir des graffitis de toute sorte. Ces actes reflètent l’état d’esprit des auteurs de ces graffitis. Si ces graffiti sont les actes posés par les élèves il y a lieu de s’inquiéter sur leur perception de biens publics.


Leur conscience est à questionner car le lycée est non seulement un lieu où des connaissances transmises mais c’est surtout un endroit propice à l’élaboration de leur personnalité. Pour la catégorie qui est en terminale c’est pour eux moment de découvrir des idéologies et des valeurs sociales. La notion de valeur ajoutée du travail à travers des théories basiques de la production fondées sur le socles du libéralisme, du socialisme et de moins en moins du communisme au sens pur. Comment ne pas s’inquiéter de voir de tels élèves prendre les reines du Tchad? Car ceux qui se sont illustrés au lycée à travers des actes dégradant les édifices publics n’auront aucun remords à porter atteinte au bien de l’État y compris les caisses de public. Cette situation est d’autant préoccupante qu’il craint que de tels esprits deviennent dirigeants demain.
Vivement la morale et la citoyenneté soient enseignées jusqu’à la fin du lycée.


La construction et l’entretien des bâtiments de lycées coûtent extrêmement chers à l’État donc aux contribuables. Un lycéen qui n’a pas conscience du fardeau financier que constitue la réalisation de ces bâtiments ne mérite pas d’être un héritier des symboles de la République.